- Gramado, dans les montagnes du sud du Brésil, fête le Noël le plus long et le plus complet du monde, sur trois mois et avec 300 attractions.
- En France comme au Brésil, le réveillon permet de passer d’une année à l’autre. Mais le cadre et l’ambiance sont totalement différents.
- Que ce soit pour le réveillon ou pour le carnaval, Rio est la star des villes brésiliennes et aucune autre n’organise des fêtes aussi démesurées.
- Les petites villes du Minas Gerais ont conservé des traditions de carnaval héritées des colons Portugais.
Paris, 16 décembre 2024 – Le Brésil, c’est la fête ! Et le meilleur moment de l’année pour le confirmer, c’est entre les mois de décembre et mars, quand explosent la joie de vivre et la richesse culturelle de cet immense pays. Le tiercé gagnant des fêtes au Brésil commence avec Noël, se poursuit avec le Nouvel An et termine avec le carnaval. Chaque région a ses propres habitudes et traditions, mais toutes partagent un éternel été, une nature exubérante et le caractère joyeux et accueillant du peuple brésilien.
« Les festivités brésiliennes représentent le meilleur de ce que nous avons : notre joie et notre diversité. Le carnaval est l’expression de la culture populaire la plus connue au niveau international, c’est une célébration unique, une occasion incroyable de connaître notre pays », déclare Marcelo Freixo, président de l’Embratur, l’organisme public qui assure la promotion du Brésil à l’étranger.
Noël en été à Gramado (Rio Grande do Sul)
Cette petite ville est l’endroit où la magie de Noël prend vie et où la magnifique Serra Gaúcha se transforme en un décor enchanté. La petite ville d’allure alpine et germanique se pare de lumières et de couleurs pour accueillir l’une des fêtes les plus attendues de l’année. Natal Luz a commencé en octobre et se terminera le 19 janvier 2025. Tout est superlatif au Brésil. Ce n’est pas seulement le Noël le plus long, c’est aussi le plus varié, puisque le calendrier de Gramado est constitué de plus de 300 attractions. Il y en a pour tous les goûts, avec des spectacles, des défilés et de la musique à foison.
Le réveillon du nouvel an
Le Brésil a emprunté un mot aux Français pour la dernière nuit de l’année. Il s’agit du réveillon, une soirée qui se fête tout en blanc, sur la plage et avec des lentilles… Des lentilles ? C’est une des traditions pour accueillir la nouvelle année, tout comme sauter dans sept vagues, trinquer avec du mousseux et faire des offrandes à la divinité Lemanjá, la Reine de la Mer.
Le réveillon le plus célèbre du Brésil est bien-sûr celui de Rio. Des millions de personnes se rassemblent sur la plage pour regarder les feux d’artifice et faire la fête jusqu’au petit matin. À Florianopolis (État de Santa Catarina), l’équivalent est la plage de Jurerê Internacional, où se retrouvent les locaux et les touristes (principalement des Argentins) pour faire la fête sur le sable mais aussi dans les bars et les restaurants qui donnent sur le front de mer. Dans la région de Salvador, plus au nord, les stations de Trancoso, Caraíva, Itacaré, Praia do Forte et Barra Grande fêtent d’une manière plus sophistiquée. Tandis que sur l’île de Fernando de Noronha, au milieu de l’Océan Atlantique, le réveillon est écologique et la nouvelle année est reçue après une journée de randonnée ou de plongée.
Manhana c’est carnaval
Juste après les fêtes de fin d’année, le Brésil entre en transe avec les prémisses de l’époque du carnaval. Chaque région du pays a ses traditions et ses manières de fêter ce moment de l’année qui a été importé en Amérique du Sud, sous les tropiques, par les colons portugais il y a plusieurs siècles. Encore une fois, Rio de Janeiro est la ville qui accapare toutes les attentions, surtout de la part des étrangers. Son carnaval est le plus connu et le plus suivi du Brésil. Sa scène officielle est le sambodrome Marquês de Sapucaí ou défilent les écoles de samba, avec leurs chars, leur musique, leurs costumes et des chorégraphies dignes des plus grands spectacles. Le carnaval de rue de Rio est inscrit dans le livre Guinness des Records, car c’est le plus grand du monde, avec ses deux millions de spectateurs.
Le samba n’est pas la seule musique de carnaval. À Recife et Olinda on danse plutôt au rythme du frevo, du maracatu et du forró. Tandis qu’à Salvador c’est l’axé qui met en transe les danseurs et le public. Il faut vivre au moins une fois le carnaval dans cette ville pour découvrir la réelle dimension de la diversité musicale brésilienne et partager cette ferveur et cette joie qui ne se retrouvent nulle part ailleurs. Moins connus, mais plus proches des anciennes traditions portugaises, les carnavals du Minas Gerais sont authentiques et très peu transformés par le tourisme. Les blocos de rua (orchestres de rue) continuent à déambuler le long des rues qui montent et descendent à flanc de colline. Les sérénades et les défilés des villes de cette région attirent un public qui recherche avant tout un retour aux traditions.






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